Toi le féminin Ne nous délaisse pas Car tout ce qui n’est pas mué en douceur ne survivra pas […] Ne nous délaisse pas Toi le féminin Hormis ton sein quel lieu pour renaître ? — François Cheng, Le Livre …
CG Jung : vocation
« Toute personne se sentant une vocation pour guider les âmes devrait d’abord se laisser guider par sa propre âme afin d’apprendre ce que signifie la rencontre avec l’âme humaine. Connaître la face obscure de sa propre âme est la meilleure …
Etienne Perrot : le feu des philosophes
« Le feu mystérieux des philosophes flamboie doucement devant nous, éclairant et réchauffant les êtres et le monde. Nous devons le découvrir au bout de bien des tâtonnements, des détours, des chocs douloureux contre les obstacles. Il ressemble au trésor du …
L’individuation n’est pas un luxe
[…] toute connaissance qui n’est pas éprouvée par l’être tout entier, qui n’est pas transformante (co-naissance, dirait Claudel), est inutile, et même nuisible. Il ne peut y avoir de devenir conscient que vécu, non seulement sur le plan psychique, …
Christian Bobin : l’empathie
L’empathie c’est, à la vitesse de l’éclair, sentir ce que l’autre sent et savoir qu’on ne se trompe pas, comme si le cœur bondissait de la poitrine pour se loger dans la poitrine de l’autre. C’est une antenne en nous …
Marie-Louise von Franz : le mystérieux tisserand
« Ce n’est que lorsque l’on en a interprété le sens que l’on découvre la richesse et le génie de composition de chaque rêve. Chaque nuit, le mystérieux tisserand est à l’œuvre en nous, y nouant de merveilleux motifs ; ceux-ci …
Marie-Louise von Franz : pour le moment…
[…] il existe de nombreuses strates et l’on peut toujours comprendre à un niveau autre et plus profond. Cela revient à dire qu’une partie de vous a enfin compris quelque chose, puisque vous descendez dans une plus grande profondeur, pour …
Anne Lamott : et si…
Mon Dieu, et si tu te réveillais un matin à 65, ou 75 ans, sans avoir rien écrit, ni mémoire ni nouvelle… ou que, toutes ces années, tu n’as jamais été à la piscine ni à la mer parce que tu avais les cuisses flasques ou …
Alfred de Musset : allégorie du pélican
Quel que soit le souci que ta jeunesse endure, Laisse-la s’élargir, cette sainte blessure Que les noirs séraphins t’ont faite au fond du cœur : Rien ne nous rend si grands qu’une grande douleur. Mais, pour en être atteint, ne …