[…] toute connaissance qui n’est pas éprouvée par l’être tout entier, qui n’est pas transformante (co-naissance, dirait Claudel), est inutile, et même nuisible. Il ne peut y avoir de devenir conscient que vécu, non seulement sur le plan psychique, …
Christian Bobin : l’empathie
L’empathie c’est, à la vitesse de l’éclair, sentir ce que l’autre sent et savoir qu’on ne se trompe pas, comme si le cœur bondissait de la poitrine pour se loger dans la poitrine de l’autre. C’est une antenne en nous …
Massimilla Harris : la nature transformante du féminin
Le monde d’aujourd’hui craint la nature transformante du féminin Nous vivons dans un environnement culturel qui veut nous faire croire que, si nous sommes en difficulté, alors nous sommes en échec. Mais en réalité, si nous ne sommes confrontés à …
Les énergies du mal
Bertrand de la Vaissière Les Energies du mal La question se pose de savoir si les forces qui sont à l’œuvre, et conduisent au mal tant sur le plan individuel qu’au niveau collectif peuvent faire l’objet d’un travail conscient en …
Isabelle Mons : Femmes de l’âme
Présentation de l’éditeur Les femmes aussi ont fait la psychanalyse. Disciples de la cause freudienne, elles ont largement participé, souvent au péril de leur réputation voire de leur vie, à faire évoluer les théories qu’élaboraient alors Freud à Vienne, Jung …
Marie-Louise von Franz : le mystérieux tisserand
« Ce n’est que lorsque l’on en a interprété le sens que l’on découvre la richesse et le génie de composition de chaque rêve. Chaque nuit, le mystérieux tisserand est à l’œuvre en nous, y nouant de merveilleux motifs ; ceux-ci …
Marie-Louise von Franz : pour le moment…
[…] il existe de nombreuses strates et l’on peut toujours comprendre à un niveau autre et plus profond. Cela revient à dire qu’une partie de vous a enfin compris quelque chose, puisque vous descendez dans une plus grande profondeur, pour …
Anne Lamott : et si…
Mon Dieu, et si tu te réveillais un matin à 65, ou 75 ans, sans avoir rien écrit, ni mémoire ni nouvelle… ou que, toutes ces années, tu n’as jamais été à la piscine ni à la mer parce que tu avais les cuisses flasques ou …
Alfred de Musset : allégorie du pélican
Quel que soit le souci que ta jeunesse endure, Laisse-la s’élargir, cette sainte blessure Que les noirs séraphins t’ont faite au fond du cœur : Rien ne nous rend si grands qu’une grande douleur. Mais, pour en être atteint, ne …