Marie-Louise von Franz : les relations

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« Chez les personnages des contes de fées comme chez les déesses antiques, nous rencontrons l’image suprapersonnelle de la nature féminine qui ne meurt jamais, même quand on l’empoisonne trois fois comme Blanche-Neige. De manière similaire, la faculté d’aimer des êtres humains passe souvent par une mort apparente, qui est toutefois au service d’une renaissance.
Pour la femme, le problème de l’amour — c’est-à-dire de la relation — est prédominant. Elle souffre peut-être plus directement que l’homme de l’absence d’une divinité féminine qui pourrait servir de modèle à son existence personnelle. Dès que des difficultés émotionnelles apparaissent, une attitude trop rationnelle risque de surgir en elle et de la détourner de sa nature. Les situations critiques de son existence devraient pourtant lui permettre de retrouver cette valeur transpersonnelle dans son âme. »
— Marie-Louise von Franz, La Mère dans les contes de fées

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