Différence de style dans les tactiques de l’anima ou de l’animus :
« L’animus produit des discussions émotives, orageuses, tandis que l’anima est sujette à des humeurs subtiles qui s’expriment par des remarques blessantes.
L’animus est enclin à des démonstrations de pouvoir et de force brutale ; l’anima a des façons plus rusées d’obtenir ce qu’elle veut ou de signaler sa présence.
[…] L’animus aime créer de ces atmosphères confuses, créer une ambiance dans laquelle le sujet n’est plus capable de s’orienter. »
— Marie-Louise von Franz, L’Animus et l’anima dans les contes de fées
Quatrième de couverture
L’homme et la femme portent en eux des qualités du sexe opposé qui apparaissent personnifiées dans les rêves, les fantasmes et les œuvres d’imagination. Carl Gustav Jung a nommé animus la composante masculine de la femme et anima la composante féminine de l’homme. Ces figures adoptent des formes variées ; ainsi, l’animus peut apparaître en vieillard rempli de sagesse, en prince charmant, en mendiant, mais aussi en personnage agressif ou en sorcier, et l’anima en déesse, en princesse, en femme fatale, en prostituée ou en sorcière. lis peuvent même revêtir une forme animale.
Marie-Louise von Franz (1915-1998), qui fut la proche collaboratrice de Jung pendant une grande partie de sa vie, nous offre ici une interprétation psychologique de ces figures telles qu’elles apparaissent dans des contes populaires d’époques et d’origines très diverses.