Présentation de l’éditeur
Durant les dernières décennies, le statut de la femme a largement évolué au plan moral et politique bien sûr, mais aussi sur celui de la psychanalyse où l’on s’est attaqué, pour la contester et la réévaluer, à la conception freudienne classique qui devait tellement encore à la tradition patriarcale.
Il était temps que ce problème soit aussi élucidé d’un point de vue jungien, c’est-à-dire sur les bases de la bisexualité psychique et de la conception de l’ombre – puisque celle-ci est en fin de compte universelle. D’où les questions : Quels sont les rapports de l'”animus”et du féminisme ? Qu’en est-il du moi féminin dans la prise d’indépendance actuelle ? Quel était le prix à payer du point de vue de cette ombre que nous portons tous en nous ? C’est ce que Silvia Di Lorenzo débrouille ici afin que la reconnaissance du féminisme ne se fasse pas en trompe-l’oeil, et qu’elle concoure à l’instauration d’un nouvel équilibre dans notre culture.
Cet essai est suivi de six petites études sur le masculin intérieur de la femme, tel que le présentent les contes de fées.