“Les affects invisibles que les parents transmettent aux enfants sont nettement plus importants que les visibles. […]
L’atmosphère impalpable est beaucoup plus puissante que celle que l’on voit. C’est pour cette raison que Jung n’ai jamais beaucoup abordé la pédagogie. Il soutenait que ce que l’on dit ou fait avec les enfants importe peu. Ce qui compte, c’est d’être soi-même sain afin qu’une atmosphère saine et positive émane de soi.
Peu importe alors ce que vous dites aux enfants : de toutes manières, ils n’écoutent pas. Ils réagissent à ce qui se trouve à l’arrière-plan. Les enfants nagent encore, pour ainsi dire, dans l’inconscient, dans l’atmosphère d’une situation, et c’est à cela qu’ils réagissent.”
— Marie-Louise von Franz, La Voie des rêves
Quatrième de couverture
« Les rêves portent en eux une intelligence supérieure, une sagesse et une ingéniosité qui nous guident. Ils nous montrent quand nous avons tort, quand nous sommes inadaptés ; ils nous avertissent d’un danger ; ils prédisent des événements à venir ; ils nous suggèrent quel est le sens profond de notre vie et ils nous transmettent des éclairages qui sont comme des illuminations. »
Ainsi s’exprime Marie-Louise von Franz qui ajoute que rêver est un « processus vital de la psyché ». Dans une série d’émissions consacrées aux rêves et produites par la télévision canadienne, Marie-Louise von Franz interprète un certain nombre de songes et répond à des questions que lui pose Fraser Boa. Elle montre que les images de rêves reflètent de manière très individuelle la personnalité du rêveur, son destin, tout en le mettant en contact avec un univers symbolique aux richesses inépuisables, celui de l’inconscient collectif.
Par la voie des rêves, l’inconscient entre en relation avec le conscient, instaurant un dialogue entre l’un et l’autre qui élargit considérablement la perception de la réalité que l’on peut avoir. À l’écoute des rêves, des solutions très concrètes sont apportées à des problèmes de vie que le rêveur, la rêveuse croyaient irrémédiablement insolubles.