Là où le mal est stigmatisé, il pense à recourir aux armes, et si on lui fait le plaisir de lui rendre coup pour coup, on a le dessous, car on est soi-même impliqué dans la haine et la passion.
C’est pourquoi il importe de commencer par sa propre maison et prendre garde aux défauts que l’on a soi-même stigmatisés.
Ainsi les armes du mal s’émoussent d’elles-mêmes quand elles ne trouvent pas d’adversaires. Et même nos propres défauts ne doivent pas être combattus directement. Tant que nous luttons contre eux, ils demeurent victorieux.
La meilleure manière de combattre le mal, c’est un progrès énergique dans le bien.
— Yi King, Le livre des transformations, hectogramme 43, « La percée »
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Merci pour ce rappel…bien utile en ce moment… ! 🙂