Nous entrons en contact les uns avec les autres à travers nos blessures
— Rachel Naomi Remen
J’ai connu un flot d’émotions diverses après avoir survécu à cette crise cardiaque :
• le soulagement d’être en vie
• l’incrédulité et la colère que cela se soit produit
• le chagrin pour tout ce qui a été perdu et le sera
• la gratitude envers ceux qui m’ont aidé
• une extrême vulnérabilité dans un monde auparavant sûr
• la peur de ce que l’avenir pourrait réserver
J’avais pris ma vitalité pour acquis et supposais que j’avais devant moi de longues années d’une vie en bonne santé. Aujourd’hui, je n’ai rien de solide sur quoi m’appuyer. Je suis profondément affaibli. Je ne sais jamais si je vais me réveiller le lendemain. Je doute d’être un jour en mesure de retrouver une quelconque vie normale.
C’est comme si j’avais traversé le Styx, la rivière des Enfers, et que j’avais été autorisé à retourner temporairement dans le monde des Mortels, pour une durée indéterminée.
Ce voyage a certes été l’enfer mais il m’a en même temps apporté quelque chose d’important et de grande valeur : j’éprouve à présent une compassion accrue pour ceux qui sont blessés, de la compassion pour tous ceux qui doivent traverser le Styx.
La crise cardiaque a brisé mon cœur, elle l’a aussi ouvert.
— 4 mars 2007
Un autre extrait peut-être lu ici : Steven B. Parker, « Les rêves et la santé«
Présentation du livre : Dr. Steven B. Parker, Ame et crise cardiaque
Comments 1
coucou ce qui me tue pas me rend fort courage ..et merci du fond du cœur pour ce partage joyeuses fêtes A bientôt