Quatrième de couverture
Si les rêves sont la voie royale vers l’inconscient, comment le psychanalyste les aborde-t-il et les travaille-t-il pour son propre compte ? Quel intérêt y a-t-il à analyser ses rêves ? Comment procéder ? Que faire ensuite des matériaux oniriques dans la vie consciente ? Telles sont les questions auxquelles répond Jung tout au long de sa biographie Ma vie. Souvenirs, rêves et pensées, de sa correspondance et de son Œuvre. Bien avant de rencontrer Freud pour s’en éloigner ensuite, Jung avait déjà une conception certaine des manifestations de l’inconscient dans la vie quotidienne. Il prenait soin de noter, voire dessiner ou peindre, aussi bien ses rêves que ses visions. Les contenus oniriques sont le grand architecte de la vie de Jung et de son Œuvre. Si Freud évoque quelques-uns de ses rêves dans L’interprétation des rêves, Jung n’hésite pas à en livrer plusieurs — explicitement — et à proposer ses propres interprétations. De surcroît, il nous décrit l’impact qu’ont eu ses rêves dans son cheminement : par exemple, l’écriture d’articles ou de livres (Métanorphoses de l’âme et ses symboles, Réponse à Job, L’esprit Mercure…), la création de certains concepts (l’ombre, l’anima, l’animus), l’émergence de certaines thématiques (l’alchimie, le religieux, le Soi). C’est dire l’importance qu’ont pu avoir aux yeux de Jung les matériaux oniriques qui l’ont saisi. Et la rencontre avec cet Autre fait d’images parlantes qui ne cesse d’interpeller.