« Le rêve, écrit-il, est ce théâtre où le rêveur est à la fois la scène, l’auteur, le souffleur, le régisseur et le critique. » L’étymologie nous enseigne, nous renseigne : rêver-resver proviendrait deresvegare, qui proviendrait lui-même de esvo, le vagabond, mais aussi devadere : s’évader de la réalité par l’imagination ; voire de ravere : délirer ; et même de vagus : errant, celui qui change sans cesse d’idées. Les mythologies les plus anciennes, les plus universelles, mettent en scène tous ces qualificatifs, et les rêves aussi. À travers onze cas cliniques axés tout particulièrement sur des rêves, plusieurs thèmes se présentent. Inconscient personnel selon Freud, inconscient collectif selon Jung offrent des lectures interprétatives signifiantes et peuvent dire, voire intimer : « Rêve-toi et marche ! ».