Ce qu’une femme attend avant tout d’un homme, probablement, c’est de le voir affronter sa propre blessure, car alors sa larme naît spontanément et il sait désormais avec certitude à quoi il doit être fidèle vis à vis de lui-même comme vis-à-vis de l’extérieur. Il cesse de se languir du Soi profond.
Il devient son propre guérisseur, sans attendre dorénavant que la femme joue pour lui un rôle d’analgésique.
— Clarissa Pinkola Estés, Femmes qui courent avec les loups