Blueturn

Carnets de rêvesEdition 1 Comment

Quand un ancien chercheur en mathématiques, spécialiste de l’énergie — et activiste écologique amoureux de la Terre —, se lance dans l’écriture, voici ce qu’il fait dire à l’un des héros de son dernier roman, Siècle bleu :

Je n’arrive pas à sécher mes larmes.
La beauté du spectacle est trop violente.
La Terre défile sous moi et dévoile ses charmes, un à un.

Elle est belle, merveilleusement belle.
Sereine.
Vaste, infiniment vaste et pourtant si petite à la fois : à 400 kilomètres d’altitude où je me trouve, je peux d’un coup d’œil apercevoir un pays ou même un continent.
Les paysages sont plus majestueux les uns que les autres et changent sans cesse. Notre capsule effectue un tour de la Terre en moins d’une heure et demie. A cette allure, si vous quittez le hublot des yeux quelques minutes, ce n’est plus l’Afrique qui vous fait face mais l’océan Indien. Les sables dorés cèdent par magie leur place aux eaux turquoise, aux sommets enneigés, aux étendues de forêts verdoyantes… La diversité des couleurs de notre planète est prodigieuse.
D’ici, la vitesse est pourtant imperceptible.
La cadence paraît au contraire apaisante, lancinante, berçante.
La contemplation de la Terre nous entraîne dans de longues séances de méditation.

— Jean-Pierre Goux, Siècle bleu. Au cœur du complot, tome 1, p. 57.
Une œuvre intelligente, éducative, passionnante et émouvante sur les enjeux planétaires à venir qui parlera, j’en suis sûre, à mes amis jungiens (rêves et synchronicités obligent) mais aussi aux amateurs de thrillers et même de chamanisme.
Un livre qui questionne notre avenir…
Voir aussi l’article Siècle bleu sur Carnets de rêves


Conscience planétaire
La plupart des astronautes qui ont orbité autour de notre planète  ressenti un amour immense pour la Terre, un sentiment de bien-être profond, de ceux qui transforment une vie.
On appelle ce phénomène l’Overview Effect.
Blueturn, nous permet d’éprouver ce sentiment.
A partager sans modération !

Comments 1

  1. Bonjour

    N’est-ce pas, somme toute, vers la découverte de la merveille et du mystère de l’être – et de la conscience – que peut nous conduire la contemplation de la Création. Que cette contemplation se fasse depuis l’espace au-delà de la Terre ou qu’elle se fasse de beaucoup plus bas, au ras des pâquerettes et des limaçons, dans un jardinet de banlieue. Avec ou sans grande dépense d’énergie fossile, avec ou sans grand investissement intellectuel, avec ou sans grande conscience écologique. Mais jamais sans l’ouverture du cœur profond.
    Et finalement, cette ouverture ne nous conduit-elle pas à nous aimer nous-mêmes, à nous reconnaître comme part aimable et sacrée de la Création.
    L’Overview Effect est – Dieu merci ! – à la portée de toutes les bourses. Les rêves et les synchronicités peuvent sûrement contribuer à le faire ressentir, sans avoir à quitter concrètement le plancher des vaches.  🙂

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