Un matin

MicheleLe coin des rêveurs Leave a Comment

Je me réveille.
Depuis quelques minutes déjà, je retarde mon éveil.
Je me demande comment, avant même de me lever, comment je vais occuper cette journée.
C’est comme l’angoisse de l’écrivain devant la page blanche.
J’ai mal au doigt aussi.
J’ai à présent toujours une douleur lancinante quelque part comme un mal de vivre, tantôt actif, tantôt passif, mais toujours là.
Je n’ai plus l’élan, rien ne me fait envie.
J’ai perdu la petite flamme ; celle qui vous réconforte, vous fait aller de l’avant.

Le réveillon m’a parue terne, j’ai éprouvé la douleur de la solitude.
Phil est là à mes côtés, joyeux et enthousiaste, plein d’allant : comment fait-il pour me supporter ?

Au petit déjeuner, la tristesse est là ; je crois que ce qui me fait le plus mal est d’être coupée des autres : suis-je donc asociale ? Ou si médiocre que j’ennuie, ou me suis-je perdue en route ?

A quel moment ai-je renoncé à moi-même ?

— Rose-M.

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