Marion Woodman : la quête du Féminin conscient

Carnets de rêvesMarion Woodman, Traduction 1 Comment

marion-woodmanLe féminin véritable est le réceptacle de l’amour. Le masculin véritable, c’est l’esprit qui pénètre dans  l’immensité de l’inconnu en quête de sens. Le Soi, paradoxalement mâle et femelle à la fois, les contient tous deux. Si ces derniers sont projetés sur le monde extérieur, la transcendance alors n’existe plus. Le Soi — la complétude intérieure — se pétrifie. Sans l’esprit masculin authentique, sans l’amour véritable sous sa forme féminine au dedans de nous, il n’y a pas de vie intérieure… Être libre demande de briser les statues de pierre et de permettre à la vie et à l’amour de s’écouler.

— Marion Woodman, Addiction to Perfection: The Still Unravished Bride(1)

Pour l’analyste jungienne, Marion Woodman, des siècles teintés de “pensée patriarcale” ont soustrait l’âme de la vie, intérieurement comme extérieurement, et mis le monde en grand danger. Dans les discussions, les ateliers et les stages intensifs de BodySoul Rhythms au Canada, aux États-Unis et en Europe, elle nous incitait vivement à nous relier à l’énergie inconsciente qui sous-tend nos meilleures intentions, nous entraînant là où nous ne voulions pas forcément aller.
Ses livres,
Obsédée de la perfection, La Vierge enceinte, The Ravaged Bridegroom, Conscious Feminity, Leaving my Father’s House, et Dancing in the Flames témoignent de son travail.
Célèbre pour sa pratique, qui vise à relier le corps, l’âme et l’esprit, elle explique dans Conscious Feminity, que « Pour la conscience féminine, le corps et la spiritualité sont deux aspects d’une totalité. L’esprit atteste de la présence du corps, fait ressortir sa sagesse […] ‘Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas’, peut se traduire par ‘Ce qui est dans la tête se trouve dans le ventre’ ; les deux sont  présents simultanément et ne s’opposent pas.(2)”

J’ai découvert le travail de Marion Woodman au début des années cinquante, au moment où son deuxième livre, Addiction to Perfection: The Still unravished Bride est paru. Intriguée par le titre, je l’ai apporté avec moi dans le Maine pendant des vacances d’été censées être idylliques au bord d’un lac. Son message — il est plus facile d’œuvrer à l’amélioration de ce que l’on est plutôt que d’être qui l’on est —, m’a forcée à reconnaître, pour la première fois, qu’il y avait en moi une sorcière exigeante et une Ophelie impuissante tapies dans la profondeur. Ainsi a commencé, dans le monde souterrain de la psyché, un voyage de trente ans à la recherche du féminin — cette énergie d’un cœur conscient, honorant sa présence (par féminin et masculin, Marion Woodman ne parle pas de sexe, mais d’une énergie aussi ancienne que l’idée taoïste du yin et du yang, ou la Shakti hindoue et Shiva).

ShivaDreaming

Shiva Dreaming, Cornelia Kopp, 2005

A l’âge de cinquante ans, Marion Woodman a radicalement changé ; elle a quitté son emploi de professeur d’anglais et a fui vers l’Inde à la recherche d’une aide face à la maladie et la souffrance. Fille d’un ministre de l’Eglise unie du Canada, elle a été à la fois bouleversée et inspirée par une culture dont l’énergie psychique et spirituelle différait si radicalement de la sienne.
Elle a entrepris par la suite une analyse jungienne en Angleterre puis s’est formée à l’Institut Jung de Zurich pour devenir analyste.

La rédemption de la matière

Tant que la conscience se développe, le corps agit comme un âne. Les hommes, tout comme les femmes, doivent apprendre que leur âme a ses racines dans la matière. ‘Voilà ce que je suis. Chaque cellule de mon corps m’informe de ce qui a de valeur pour moi, pas pour ma persona, pour moi.’ C’est le conteneur auquel le sentiment peut faire confiance parce qu’il est en lien avec la réalité.(3)

Au moment où elle entre dans une pièce, Marion Woodman semble petite, timide même, mais, dès qu’elle commence à parler, sa présence la faire paraître plus grande et son immense honnêteté électrise le public. Puis, lorsqu’arrive le moment des questions-réponses, elle fait preuve d’une telle profondeur d’écoute que celui qui pose une question a le sentiment que, malgré les nombreuses personnes qui sont dans la salle, il est seul avec elle. Ce sentiment d’intimité et de réceptivité se retrouve dans les ateliers et les stages auxquels j’ai assisté, chaque journée se déroulant à un rythme qui colle bien au titre : BodySoul Rhythms.

Le matin, nous discutions de psychologie, des rêves des participants, de la crise mondiale actuelle, tandis que l’après-midi était consacré au Bodywork dans une grande salle vide. On commençait par s’allonger sur le sol pour expérimenter le lâcher prise et le soulagement que cela procure. A l’heure des vocalises, dirigées par Ann Skinner, maître de chant au Canadian National Theatre School, nous écoutions nos propres voix, issues du plus profond de nous.

Venaient ensuite les mouvements lents qui permettaient d’explorer ce qui montait du plus profond de nous-mêmes, ce que Mary Hamilton, professeur de danse à University of Western Ontario, nous invitait à vivre à travers des mouvements instinctifs doux.
Puis nous dansions, seul, à deux, ou lors d’exercices comme la Danse des Trois, en permettant aux images de nos rêves de nous mouvoir.
Le soir, il pouvait y avoir place pour l’art ou pour la fabrication de masques en papier mâché que nous réalisions à partir de notre propre visage. Si nous avions confectionné un masque, la semaine était couronnée par une soirée masque, tandis que l’on étudiait, en nous et en l’autre, les manifestations des complexes tenus cachés que les masques représentent. La présence rassurante de Marion Woodman accompagnait nos explorations qui, souvent, faisaient vasciller un équilibre fragile. Ainsi qu’elle nous le conseillait : “Lorsque vous vous coltinez avec les énergies archétypales, gardez un pied sur l’accélérateur et un autre sur le frein !”

Puis, avant que nous retournions à une vie qui nous semblait à ce moment-là bien lointaine, venait le moment du sacrifice : qu’allions-nous abandonner de nos vieilles attitudes et de nos croyances afin d’aller vers la nouveauté et de la faire nôtre ? Marion Woodman affirmait clairement que le sacrifice était toujours requis pour honorer ce qui avait été découvert, et que la tâche la plus difficile du changement véritable était de “rapporter le trésor à la maison. »

L’importance du travail corporel sur lequel elle insiste, provient de son combat face à d’intenses souffrances et à la maladie. Pour obtenir un peu de répit, il lui arrivait de s’enrouler dans une couverture et de se pelotonner sur le sol, comme dans un cocon, en sécurité, puis de laisser le mouvement advenir depuis la profondeur. C’est de cette façon qu’elle a découvert que le mouvement éveille des énergies qui sommeillent ou qui sont emprisonnées quelque part en nous. Lorsque l’on se met en mouvement, de façon attentive, invitant la psyché à produire des images, ou en répondant à l’image d’un rêve récent, l’énergie bloquée ou cachée dans des parties inexplorées, peut faire surface et interagir avec le soi “normal”.
En travaillant chaque jour avec les images des rêves, la danse et le mouvement, ainsi que l’écoute du son de sa propre voix, le métabolisme du corps peut, selon elle, être modifié : “La perception s’ouvre à d’autres niveaux… Si l’âme et l’imagination se soumettent au Dieu et à la Déesse, c’est… le véritable sens de la vie
. Pour moi, le masculin créatif est l’imagination qui abidque. Ma réceptivité féminine consciente s’abandonne à ce masculin créateur. La vie est alors en lien avec le Divin. Et de cette union naît l’Enfant divin, la nouvelle conscience.(4) »

Le Féminin sacré

Madona

Madonna. WWII peace commemoration statue, Tacloban, Philippines

L’incarnation de l’âme permet à l’éternité d’entrer dans ce monde et de le découvrir à travers tous les orifices du corps […] afin que l’âme se développe durant le temps qui lui est imparti sur la Terre. Comme un embryon dans l’utérus, elle grandit. L’incarnation de l’âme est perpétuellement confrontée au paradoxe d’un être éternel dans un corps temporel. C’est la raison pour laquelle elle souffre, et qu’elle apprend du cœur(5).

Si le corps est un vase sacré, l’énergie du féminin conscient est divine. Dans La Vierge enceinte : un processus de transformation psychologique, Marion Woodman attire l’attention sur la Vierge noire en tant que pont entre le corps et l’esprit. Et dans le film, Dancing in the Flames: The Dark Goddess in the Transformation, elle écrit : « Même si elle prend de nombreuses formes, cette déesse — parfois Vierge noire ou Madone asiatique ou indienne — incarne toujours l’autorité. Elle guide et conseille et agit avec une lucidité absolue… Elle est brute, ni indulgente ni sentimentale. Elle exige l’incarnation. Elle vit de l’échange créateur entre le chaos et l’ordre, elle nous incite à entrer dans la danse de la création.(6) »

Dans l’approche du Féminin sacré de Marion Woodman, l’âme est le lien entre le corps et le divin, et le mariage intérieur qui, pour les Jungiens est le point culminant de l’individuation d’un être humain, a lieu entre l’âme et l’esprit.

Sophia est sa déesse préférée dont elle honore, chaque matin, la sagesse aimante par des prières et des offrandes. Comme elle l’explique, la sagesse combine expérience et savoir, reliant corps et esprit à travers l’âme. Si nous associons l’expérience du corps avec les anciennes traditions, nous pouvons selon elle donner naissance au corps subtil au sein de notre corps physique : « Si nous ne sommes pas conscients de la sagesse de Sophia, illuminant non seulement notre corps, mais l’ensemble de la création, il nous manque le lien au sentiment. Nous jugeons avec notre esprit et oublions que nous avons cœur, poumons, rate et intestins. Et nous ne pouvons tempérer les ailes de l’esprit par une humaine limitation. Sans une âme incarnée, l’esprit ne peut se manifester à travers le sentiment. Il vole, comme le ferait un ange, sans aucun endroit où se poser, l’énergie archétypale vous effleure seulement, laissant le corps comme une coquille vide, en quête de quelque consolation inadaptée.(7) »

Perte d’âme et espoir de Conscience

L’individuation commence par la reconnaissance douloureuse que nous sommes tous orphelins. Et la reconnaissance libératrice que le monde entier est un orphelinat(8).

Qu’il se réfère aux déesses, aux rêves, ou à la nécessité de revenir à la présence au corps, le travail de Marion Woodman colle à qui se passe dans le monde. Dans chaque conférence, chaque atelier, elle attirait notre attention sur la souffrance qui existe à l’échelle mondiale, et nous appelait à jouer un rôle dans la vision d’un monde un, d’une communauté élargie. A cause de l’absence de connexion à notre véritable nature féminine, notre monde moderne n’est plus en lien avec la grâce ni avec ses fondements, et c’est uniquement en accueillant les forces qui s’opposent à nos efforts sincères pour être vrais et en les souffrant que nous trouverons refuge :

Sans un pont vers les profondeurs inconscientes qui nous animent, nos tentatives rationnelles pour corriger la situation ne sont que sparadrap, écrit-elle dans Conscious Feminity. Elles agissent aussi longtemps que nous demeurons coupés de la flamme intérieure vivante. Lorsqu’elle flamboie, le pansement part en fumée(9).

Si nous souhaitons incarner le féminin conscient, nous pouvons reconnaître, pour commencer, la terrible menace que représnete la perte d’âme, puis accepter la tâche de redonner naissance au féminin — la matière — qui accueille le masculin — l’esprit. Et pour nous aider à arracher notre sparadrap, Marion Woodman nous invite à vivre au-delà de l’ego, au-delà de la dualité (ou/ou), de se mouvoir « hors du temps, du temps chronologique, vers le Kairos, le moment d’éternité. Ce moment hors du temps est caractéristique de tout acte de création, où la tension des opposés se dissout dans une nouvelle unité, une conscience plus élevée.(10) »

Plutôt que de faire la guerre à ce qui est étranger, elle nous incite à voir combien la féminité consciente depend de sa reconnaissance par le masculin, tout comme le masculin dépend du fait d’être vu par le féminin. De cette façon, “le Dieu et la Déesse, découverts à jamais dans le travail des individus, nous rassemblent tous dans un ensemble que nous commençons seulement maintenant à découvrir… Le ‘nous’ qui habitera un jour le centre du mandala du monde, sera à la fois masculin et féminin, unis dans un partenariat d’égal à égal.(11) »

La loi du pouvoir ou celle de l’Amour ?

Sophia

Sophia, The Holy Wisdom, 1812, Russia

L’opposé du pouvoir n’est pas la faiblesse.
L’opposé du pouvoir, c’est l’amour.

Dans une interview sur l’addiction parue en 1987 dans Parabola, Marion Woodman a souligné que depuis des milliers d’années, depuis les premiers Grecs jusqu’aux films à succès d’aujourd’hui sur les super-héros, le culte du héros a dominé l’Occident.
Mais le côté sombre de l’image du héros abrite une aspiration inconsciente au pouvoir, que l’on peut voir dans la rigidité de la pensée matriarcale et patriarcale. Une illustration en est l’archétype de la mère — nourricier sous l’aspect positif, ou dévorant secrètement ses enfants. L’énergie maternelle positive nous accompagne dans l’effort, mais l’influence de la mère négative sévit dans notre culture à travers le doute et l’impression que nous n’y arriverons jamais, que nous ne serons jamais à même de satisfaire l’autorité parentale tapie au fond de nous. Marion Woodman fait remarquer que nous devenons de plus en plus conscients de l’influence néfaste des forces patriarcales et matriarcales qui règnent dans notre société — et dont nous pouvons nous séparer à présent —, atteignant un stade adolescent qui offrira au monde une élévation physique, émotionnelle et spirituelle, qui va de pair avec les inévitables conflits et la souffrance actuels.

Lors de la conférence qu’elle a donnée sur les femmes et le pouvoir (Women and Power) en 2004 à Omega Institut, Marion Woodman a de nouveau souligné l’urgence du féminin conscient pour le monde : “Nous ne pouvons plus dire : j’ai raison et tu as tort”, affirme-t-elle, « c’est le principe féminin qui peut nous offrir un mode de pensée différent du mode patriarcal que nous connaissons […] Au lieu de diviser, ce principe dit : “En quoi sommes-nous semblables ? Comment pouvons-nous nous relier ? Où est l’amour? Pouvez-vous m’écouter ? Entendez-vous vraiment ce que je dis ? Me voyez-vous ? Vous souciez-vous de me voir ou pas ? […] Ce dont je veux parler, c’est de présence et de l’art d’être en lien avec les autres. »

Le féminin conscient comme art de vivre

Vivez votre propre vie et non celle qui est projetée sur vous.

Marion Woodman parle souvent du féminin sacré sous ses trois aspects — la vierge, la mère et The Crone (la Vieille femme). La mère consciente donne naissance à la vierge en nous. Elle est une, et agit non pas pour le pouvoir ou le désir de plaire, mais parce qu’elle est fidèle à sa propre nature. C’est elle qui porte la nouvelle conscience. The Crone, lié au mot couronne(*), émerge de la mère consciente et de la vierge. Même si elle a perdu son pouvoir ordinaire ou son influence, elle représente le détachement et l’audace. Il se peut qu’elle doive être prise en charge et soutenue à bien des égards, mais elle est libre d’être elle-meme et de découvrir une nouvelle présence au fond d’elle. Sa tâche : mettre fin à la pagaille et dire la vérité, que cela nous plaise ou non !

Lorsque j’ai interviewé Marion Woodman en 2005 pour un article dans Parabola, Coming to Our Senses, elle parlait du féminin comme d’une façon d’être. “Tandis que le patriarcat vit dans le « ou/ou », le féminin vit dans le « ensemble/et », s’en réjouissant, détaché du résultat et évoluant dans la présence. Nous avons tous besoin du masculin, non du patriarcat mais de la discrimination masculine, du discernement, de la capacité à davantage de clarté et, quand il le faut, du courage de faire usage de l’épée. Il nous faut parfois trancher, couper court à certaines choses dans nos vies, et le courage et la force se trouvent dans cette énergie masculine, de même que la capacité à prendre sa place dans le monde. Ce serait merveilleux de rassembler ces deux choses en une seule personne où, d’un côté, l’être honore ce qui se présente et, de l’autre, est emprunt de discernement.

DF-de-Llosa05

Patty de LLosa et Marion Woodman

Alors que nous étions assises, l’une en face de l’autre, Marion Woodman a eu un geste, désignant l’espace entre nous en disant : “La matière est aussi consciente que l’esprit et, pour moi, l’espace entre deux personnes contient des molécules qui véhiculent notre présence. Mais la plupart d’entre nous ne parviennent pas à habiter leur corps et, par conséquent, ne parviennent pas à faire passer cette présence. Si nous ne sommes pas présents à ce que nous sommes, nous nous tenons soit en retrait, soit au-delà de nous, incapables de voir, d’entendre, de sentir. Par ailleurs, la plupart d’entre nous sont aux prises avec des sentiments négatifs inconscients, il y a donc une animosité là où il pourrait y avoir quelque chose de numineux — la satisfaction de sentir que nous sommes aimés tandis que cette énergie positive nous inonde, venant de l’autre personne(12).

En Juin 2007, lorsque Marion Woodman a reçu de l’université de Toronto un prix d’excellence pour l’ensemble de ses recherches, elle a comparé le voyage qu’est la vie à un escalier en colimaçon qui va à la fois vers le haut et vers le bas, nous rappelant de nouveau de « demeurer dans cet espace neutre entre la tension des opposés. C’est le noyau central qui détient le pouvoir spirituel. Jamais, jamais vous ne revenez au même endroit. Évitez la répétition irréfléchie. La vie n’est pas un cercle, mais une spirale autour d’un point central, et nous œuvrons tantôt vers le haut, tantôt vers le bas. Les périodes difficiles nous donnent la force d’aller vers les bons moments avec une toute autre vision de ce qu’est la vie. »
Elle a partagé ses réflexions sur la mort dans un entretien pour The Common Boundary : « Lorsque vous faites face à la mort, sachant que vous avez vécu votre vie, que vous l’avez vécue le plus pleinement possible, vous êtes prêt à entamer un nouveau chapitre. Si vous ne l’avez pas vécue, si vous n’avez jamais été ici, jamais présent, vous serez, j’en suis sûre, terrifié à l’idée de la mort parce que toute votre vie aura été absence. Vous serez passé à côté. Eh bien, au nomdu Ciel, je ne veux pas passer à côté de la mienne !(13) »

Bien que Marion Woodman soit maintenant à la retraite, son travail sur le féminin conscient se poursuit à la Fondation Marion Woodman et grâce aux nombreuses femmes qui ont suivi son Leadership Training Programs.
• Pour plus d’informations sur les ateliers et stages intensifs : https://mwoodmanfoundation.org

— Patty de Llosa (article original paru dans Parabola : Marion Woodman and the Search for the Conscious Feminine
Traduction : Michèle Le Clech, by courtesy of Patty de Llosa


Les traductions sont mises à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution
Autres articles, interviews ou videos de Marion Woodman en français et en anglais


Patty de Llosa est l’auteure de The Practice of Presence, Taming Your Inner Tyrant, et Finding Time for Your Self, et co-editrice de Walking the Tightrope: The Jung-Nietzsche Seminars as Taught by Marion Woodman. Elle publie également sur Parabola Magazine. Elle est coach et enseigne le Tai Chi et la méthode Alexander à New York. 
— site internet : www.findingtimeforyourself.com


(*) Le mot anglais Crone (que l’on peut traduire par “vieille chouette”, “vieille bique”) est proche de Crown (qui signifie couronne).

1. Marion Woodman, Addiction to Perfection: The Still Unravished Bride, Inner City Books, Toronto 1982, 188.
2. Conscious Femininity, Inner City Books, Toronto 1993, 8.
3. The Ravaged Bridegroom: Masculinity in Women, Inner City Books, Toronto 1990, 181.
4. Nancy Ryly, The Forsaken Garden: Four Conversations on the Meaning of Environmental Illness, Quest Books, Wheaton, 1998.
5. Conscious Femininity, 134–35.
6. Dancing in the Flames: the Dark Goddess in the Transformation of Consciousness, (co-authored with Elinor Dickson), Shambhala, Boston 1996, 1.
7. The Ravaged Bridegroom, 177–78.
8. Leaving My Father’s House: A Journey to Conscious Femininity (co-authored with Kate Danson, Mary Hamilton, Rita Greer Allen), Shambhala, Boston 1992, 354.
9. Conscious Femininity, 9.
10. Dancing in the Flames, 63.
11. Conscious Femininity, 11.
12. Parabola, Coming to Our Senses, Spring 2005.
13. The Common Boundary, Vol 7, no. 2, March/April 1989.

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