
Lorsque, les yeux ouverts, nous en passons le seuil, nous marchons sur les traces des chamans, des maîtres yogi, des mystiques, des fidèles d’amour ; nous empruntons le chemin décrit par toutes les voies spirituelles d’ici et d’ailleurs, aussi diverses que variées à travers le monde, un chemin qui mène vers le Cœur du cœur du monde qu’évoquent les Soufis.
Nous goûtons alors à certains textes sacrés d’une toute autre manière, car nous sentons bien qu’ils proviennent de cette chambre du Cœur qu’ils tentent de décrire.— © Michèle Le Clech
Nous goûtons alors à certains textes sacrés d’une toute autre manière, car nous sentons bien qu’ils proviennent de cette chambre du Cœur qu’ils tentent de décrire.— © Michèle Le Clech
Some dreams are portals to infinite Love.
When we cross their threshold, eyes open, we may find ourselves stepping into the footprints of shamans, yoga masters, mystics, or Fidele d’Amore; we borrow the one road that has been described by the many and varied spiritual traditions across the world near and far, the road that leads to the Heart of the heart as the Sufis call it. We are then able to appreciate a number of sacred texts quite differently, as we sense their provenance from this chamber of the Heart they attempt to evoke.
— © Michèle Le Clech
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La nature chamanique de la voie des rêves, lorsqu’on s’y engage les yeux ouverts, me semble être bien illustrée par le rêve de cette patiente de Jung qui, dans son rêve, tentait de sortir une épaule de la fosse d’eau brûlante où elle se trouvait plongée. Jung surgissait alors pour l’y replonger toute entière, lui intimant de ne pas fuir l’épreuve mais de l’endurer, lui lançant : » Nicht raus sondern durch ! ».
On hésite parfois à se mouiller, d’autant plus si l’eau est brûlante, c’est bien naturel et bien compréhensible… mais l’accès à la chambre du Cœur ou simplement la faveur de goûter ne serait-ce qu’un instant au parfum qui en émane ne l’exigent-t-ils pas ?
Amezeg