Maladies cardiovasculaires et facteurs psychologiques

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la-psyche-du-corps« Friedman et Rosenman (1974), en identifiant les facteurs neurogénétiques en jeu dans la pathogénèse des maladies cardiaques et coronariennes (MCC), ont inauguré un champ de recherches fertiles qui désormais constitue le domaine où s’exerce probablement l’activité scientifique la plus considérable. En étudiant les patients souffrant de maladies cardiaques, les auteurs ont ainsi élaboré un modèle de comportement multidimensionnel, caractérisé par :
– un comportement orienté vers l’excellence avec beaucoup de détermination ;
– un investissement démesuré dans le travail ;
– des sentiments d’urgence exagérés ;
– de l’hostilité ;
– de l’impatience ;
– de la compétitivité ;
– une activité verbale et motrice vigoureuse.

Selon les auteurs, cet ensemble de comportements constitue un trait de personnalité qu’ils ont appelé type A et qui ont une corrélation positive avec les maladies cardiaques. »

— Denise Gimenez Ramos, La Psyché du corps

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  1. Bonjour,

    Ce bref article, découvert ici ce soir par hasard, m’a aussitôt rappelé un passage que j’ai lu ce matin dans C.G.Jung parle (Chapitre 23. Quatre rencontres avec Jung – Elizabeth Osterman) :

    « Nous nous assîmes dans de confortables fauteuils au bord de l’eau et tout au long de cet après-midi la conversation chemina de la préhistoire de la terre aux profondeurs de la psyché en passant par les merveilles de la nature environnante. Comme je regardais ma montre, il me lança : « Peu importe la montre, je vous dirai. » II revenait fréquemment à ce que représente pour l’homme cette façon de mener une vie précipitée et vide de sens, combien celui-ci était devenu étranger à lui-même. Il dit alors très simplement : « Nous devons donner du temps à la nature de sorte qu’elle puisse être notre mère. J’ai trouvé ici le moyen de vivre comme une partie de la nature, à mon propre rythme. On vit toujours dans le monde moderne comme si quelque chose de mieux devait arriver le lendemain, toujours dans le futur, et on ne pense plus à vivre sa vie. Tout est dans la tête. Quand un homme commence à se connaître, à découvrir en lui-même les racines de son passé, c’est une nouvelle vie. »
    La force qui émanait de cet homme assis à mes côtés était impressionnante. Il semblait puissant et simple à la fois; réel, comme étaient réels le ciel, les rochers, les arbres et l’eau autour de lui. Il paraissait contenir tout cela en lui, et ce qui était le plus passionnant, en être conscient.
    Un coup à la porte interrompit la conversation; c’était le chauffeur du taxi. Jung remarqua : « Cela nous est dit. » II était temps de partir. »

    « C.G.Jung parle – Rencontres et interviews » éditions Buchet/Chastel

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