Emprise

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Nous sommes parfois possédées par quelque chose de plus fort que nous qui monopolise la parole, parle haut et fort, vite, ne laissant aucune place pour l’interlocuteur. C’en est parfois un monologue. Face à cela, nous réagissons naturellement différemment suivant notre tempérament et ce peut être l’agitation, la fuite, l’évitement, la passivité, ou bien l’on croit pouvoir argumenter, raisonner… Et nous voilà emportées dans les airs, tantôt comme une feuille au vent, tantôt luttant avec un moulin à vent, accrochées à un énorme point d’interrogation.
Et puis, un jour, nous cessons de courir, nous cessons de fuir… et advienne que pourra. Le face à face que l’on redoutait, est d’une toute autre nature. Cesser de fuir nous a mises en contact avec la terre, avec le féminin, et surtout avec l’instant. Et c’est comme si l’esprit de la terre s’alliait avec l’ici et maintenant, nous faisant goûter à la paisible simplicité d’être, à l’évidence de ce que réclame le présent. Et nous l’offrons ce présent, car il est cadeau.

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