Nous ne faisons qu’Un

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Ce que nous disent les Anciens Hopis

Lorsque les premiers Européens sont arrivés, et Christophe Colomb, nous pouvions boire à la rivière.
Si les Européens avaient vécu comme les Indiens, nous pourrions toujours boire de cette eau, car pour nous l’eau est sacrée. L’air est sacré.

Notre ADN est semblable à l’ADN de l’arbre. L’arbre respire ce que nous expirons. Et nous respirons ce qu’il expire. Oui, nous avons un destin commun avec l’arbre.
Nous sommes tous de la Terre. Et lorsque la Terre, l’eau, et l’atmosphère sont polluées, cela entraîne une réaction de sa part. La Terre Mère réagit.

Le monde est devenu « un marché » et nous devons faire face à cela. L’idée des ressources illimitées, inépuisables. Quand vous parlez de ressources, vous parlez de notre famille. Ce ne sont pas des ressources. C’est la famille. Cela mérite le respect.

Le monde est fait de telle sorte qu’il est soumis à la loi de la Nature. Et cette loi de nature est un puissant processus de régénération, un processus qui se poursuit, se développe et est infini. Il est véritablement infini si chacun adhère aux lois de la Nature et les respecte. Mais si vous allez contre ces lois, si vous pensez que vous pouvez changer ces lois, vous courez à l’échec. Et cet échec engendrera beaucoup de souffrance, parce que la loi de la Nature est sans pitié. C’est ainsi.
La Terre est toute puissante. Elle n’a pas été faite pour les êtres humains. Nous faisons partie d’elle, mais nous ne sommes pas indispensables. Parce que la Terre a un fonctionnement qui lui est propre. Et s’il arrivait que vous vous détruisiez en tant qu’êtres humains, que vous détruisiez la vie et quittiez cette Terre, elle ne disparaîtrait pas. Ce ne serait pas la fin du monde. C’est là une vision des choses des plus intéressantes pour nous. Non, ce ne serait pas la fin du monde. Ce serait la fin de notre vie sur terre. Ce ne serait pas la fin du monde, mais la nôtre. Le monde — et peu importe les dommages que vous pensez avoir causés — se régénèrera, il reverdira. Il recréera tout ce qui existait à une époque, mais il n’y aura plus personne. Parce qu’il a tout le temps du monde.

Vous êtes dans la dernière ligne droite et courez vers l’arrivée, et là il y a le mur, mais vous ne ralentissez pas votre monture, vous ne vous arrêtez pas ; en fait, vous accélérez. C’est de cette façon que je vois l’utilisation de ce que vous appelez les ressources. Vous les utilisez plus vite qu’elles ne se renouvellent. Vous allez vers le désastre, et aucun de vous ne freine sa monture.

Chaque fois que vous ne faites pas ce qui juste, vous laissez passer une alternative. Et vous en laissez passer chaque jour. Aucun arbre ne pousse seul. Un arbre appartient à une communauté. Autour de certains arbres, des plantes et d’autres arbres se rassemblent. Et des plantes médicinales poussent près de certaines plantes. Donc, si vous détruisez les arbres, si vous coupez tous les arbres, il ne s’agit pas seulement de la destruction des arbres, vous détruisez tout ce qui l’entoure et se développe à partir de lui, et peut-être bien aussi des remèdes de grande importance pour les hommes ou les animaux. Vous perdez donc une communauté, et si vous déboisez— et c’est le cas en Amérique et au Canada en ce moment, ainsi que dans le monde — vous faites alors preuve d’une grande force de destruction.

Replanter simplement des arbres ce n’est pas replanter une communauté. Vous perdez gros dans cette façon de procéder. Vous ne le saisissez pas, mais vous allez comprendre. Et cette compréhension s’opère de façon douloureuse. Sur les 100 unités économiques dominantes dans le monde aujourd’hui, les cent plus grandes unités économiques — et c’est le mot qu’ils utilisent, «unités » — 49 sont des pays et 51 des sociétés. Essayez de digérer l’info un moment. Qu’est-ce que cela veut dire ? Cela signifie qu’aujourd’hui les entreprises ont un rôle majeur dans les prises de décision. Et ces entreprises ne font pas cas des droits de l’homme. Elles ne font pas cas de la vie humaine. Elles ne se soucient même pas de verser un salaire décent à leurs employés. Quelles type de décisions seront donc prises en notre nom par ce pouvoir économique — ces « états entreprises » comme je les appelle. 

Ce qui se passe aujourd’hui va nous coûter cher, à ce qu’ils disent. Je pense que les gens doivent prendre conscience et se réveiller. Le pouvoir est toujours entre leurs mains. Ils doivent parler d’une seule voix et remettre en question les valeurs qu’on leur impose de nos jours. C’est devenu une société de consommation dirigée par l’économie et non par le bon sens. Vous savez, ce n’est pas très sensé de suivre quelqu’un juste parce que… Et s’il sautait d’une falaise ? Voudriez-vous le suivre ? Suivez votre instinct. Suivez votre bon sens. Chacun devrait être son propre chef. En d’autres termes, pensez par vous-même.

Nous cherchons des alliés autour de nous. Nous cherchons des amis, des gens qui comprennent et veulent maintenir la paix. Nous remettons toute la vie entre vos mains. Il est de votre responsabilité et de votre devoir de prendre soin de la vie. (Et quand il disait cela, il ne parlait pas de nos tantes, nos oncles, nos cousins ​​et nos mères, il parlait de toute vie. Il parlait des arbres. Il parlait des poissons, des animaux, de tout ce qui pousse, tout ce qui est vivant. Parce qu’ils sont notre famille.)

Traduction : Michèle Le Clech

 

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